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région ile de france - Page 89

  • VANVES ET LA REGION CAPITALE AU CŒUR DU DEBAT SUR LA POLICE DE PROXIMITE ET SEDENTARISEE

    L’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) de l’IDF qui est le bras armé de la Région Capitale pour tout ce qui est études grâce à un vivier extraordinaire de spécialistes et d’experts en tous domaines, a publié ces jours-ci l’un de ses Cahiers consacré aux « villes face à l’insécurité ».

     

    Un sujet tout à fait d’actualité qu’il traite en 3 parties à travers 88 pages d’articles, de réflexions et d’analyse : Comprendre tout d’abord avec l’analyse des enquêtes de victimisation lancées en 2001, le bilan de la police de proximité et l’essor des polices municipales qui sont appelées maintenant à être de « vraies polices de proximité »  ;  Agir ensuite, en s’appuyant sur des actions concrètes comme la Vidéosurveillance, les médiateurs de quartier, la prévention spécialisée ; Anticiper enfin qui ouvre des pistes de réflexions avec le Grand Paris de la Sécurité qui pose le problème de savoir si on ne va pas « métropoliser la sécurité » avec une interview croisée de Michel Gaudin, Préfet de Police et Abdelhak Kachouri, vice président (sécurité) du conseil Régional », mais aussi les lotissements fermés, les commerces et l’insécurité.

    François Dugeny, son directeur explique que l’Institut a fait des analyses pour éclairer ses décisions  puis les évaluer lorsque la Région s’était emparé de cette question de la sécurité en 1998. Une mission Sécurité a même été mis en place pour mener des travaux sur différents thèmes comme aménagement et sécurité, les métiers de la sécurité, l’impact de la vidéosurveillance, les lotissements fermés, mais surtout cette enquête de victimisation, unique en France, menée tous les deux ans depuis 2001 auprès de 10 000 franciliens qui a donc montré que les franciliens se sentaient davantage en sécurité en 2009 qu’en 2001.

     

    Selon cette enquête les franciliens placaient en première place l’insécurité (39,2%) en 2001 alors qu’elle n’était qu’à 12,6% en 2009  sachant qu’elle n’est pas uniformément partagée suivant les départements et les lieux fréquentés. Ainsi les enquêtés évoquent avoir peur dans leur quartier le soir (21,8%), chez soi (7,8%), se plaignent des bandes de jeunes gênantes (21,6%), du vandalisme (23,7%), des problèmes de drogue (21,1%), des quartiers pas propres (26,1%), du voisinage bruyant (26,3%).  Dans les transports ils sont 33,3% à avoir peur dans le RER, 25,8% dans le métro, 24,3% dans le train et 15,6% dans le bus. Mais voilà, d’une manière générale, les franciliens étaient 40,9% à citer le chômage  (+16,3points) et 39,8% la pauvreté (+13,9) en première place en 2009, devant la délinquance (12,6).  

    Du coup, le discours de la majorité régionale (PS-PC-Verts-EE-FdeG-PRG-MRC) a du mal à passer lorsqu’elle explique comme Jean Paul Huchon, président socialiste de la Région, que « la  vie des franciliens est moins sûr que voilà 10 ans. Une violence ignorée des pouvoirs publics. Personne ne se réjouit pas de cet échec du gouvernement. Notre responsabilité à la Région est de contribuer à la politique de la sécurité car la région est devenue un acteur incontournable, et de ne pas nous enliser dans les polémiques ». Alors que Julien Dray (PS) qui a été chargé de la sécurité au Conseil Régional entre 2004 et 2010 se rattrapait au vol en constatant « que ce changement de préoccupation des franciliens, à partir de 2007, prouve bien l’échec de la politique de  Nicolas Sarkozy en matière sociale ! »

    Ce qui leur a valu une réaction de la chef de file de l'opposition régionale avec Valérie Pécresse (UMP) qui a accusé  la majorité de gauche de se « désengager de la lutte contre l'insécurité », avec selon elle un budget en « baisse continue et vertigineuse depuis 2005 », avec -36% en investissement et de - 20% en fonctionnement en 2009/10. « Le programme d'amélioration de la sécurité dans les transports en commun a vu ses crédits divisés par plus de quatre (passant de 13,3 M€ à 3 M€). Ceux du programme de sécurisation des équipements commerciaux ont été divisés par cinq (de 1 M€ à 200 000 €) ». Et de demander que la Région renforce « son budget sécurité, en particulier pour aider les collectivités à financer leurs équipements en vidéoprotection, en acceptant de financer les internats de réinsertion scolaire, les formations des métiers de la sécurité et les polices municipales et locales ».

     

    Enfin, deux articles abordent la question de la police du Grand Paris mis en place voilà un an. Occasion pour la gauche régionale d’expliquer : « C’est une conception de la police à composante de force projetable qu’on envoie, dans l’urgence,  sur un terrain dont elle ne connaît aucunement le tissu social. Mais qui assure après le service après vente lorsque les effectifs de police locaux ont été réduits ou supprimés ? ». Tout en regrettant que « les élus locaux n’aient pas été assez consulté » et en prônant le retour à la police de proximité, sédentarisé. « Le résultat, ce sont des interventions violentes, la dégradation de la relation police-population, mais aussi la montée d’une certaine fébrilité au sein des agents de police qui sont inquiets » et « ne connaissent pas l’univers dans lequel ils interviennent » constatait Julien Dray à juste titre. En tous les cas, le débat n’est pas terminé, car à l’occasion de l’examen du renouvellement du partenariat Région IDF-Ministéres de l’Intérieur et de la Justice, l’exécutif régional a la ferme intention de poser de nouvelles conditions, notamment sur le financement de commissariats ou de postes de police, dans la mesure où beaucoup sont fermés aujourd’hui faute d’effectifs, « alors que la Région les a financé au détriment d’autres actions » comme l’a constaté Julien Dray.  « Nous allons coupler financement et territoire en favorisant les villes qui construisent du logement et où les maires acceptent de signer le pacte de maires bâtisseurs » a-t-il annoncé

  • LES POLEMIQUES DE LA RENTREE A VANVES ET AILLEURS

    La Rentrée scolaire s’effectue avec en toile de fond cette gréve du 7 septembre sur les Retraites, mais aussi celle des enseignants la veille pour défendre l’école face à la politique gouvernementale. Les polémiques ne manquent pas au niveau régional comme l’ont noté certains blogs politiques locaux et qui concernent notamment les lycées, après les initiatives prises ou annoncés par  le Conseil Régional

     

    LES SECONDES SANS MANUELS SCOLAIRES

    Les lycéens en seconde de Michelet comme des 469 autres lycées franciliens ont fait leur rentrée sans livres scolaires devant se contenter de photocopes, de versions numériques ou des anciens manuels scolaires jusqu’à la Toussaint. La décision unilatérale du gouvernement selon l’exécutif régional de mettre en œuvre dés cette Rentrée la réforme du lycée en classe de seconde a créé une situation sans précédent car elle implique une modification des programmes induisant un réassortissement général des manuels scolaires. Du fait des délais ultra-court  - 3 mois au lieu de 12 prévus  par le code de l’éducation – imposés par le gouvernement pour le renouvellement des manuels, rien n’était prêt pour la Rentrée.  Sachant que c’est la Région qui finance la gratuité des manuels scolaires depuis 2001 « pour compenser une charge financière considérable, en particulier pour les ménages les plus modestes ». Or ce changement  représente une dépense de 20 M€ qui n’a pas pu être prévu dans le budget 2010 voté fin 2009 puisque la Région n’en a été prévenu que le 31 Mars 2010. L’ARE (Association des Régions de France) a dénoncé cette situation qui oblige les régions à faire face à un surcoût de dépenses qu’elles n’ont pas inscrit dans leur budget et a demandé, sans obtenir de satisfaction, un échelonnement de l’achat de nouveaux manuels sur deux années. JP Huchon, le président de la Rétgion Ile de France a écrit au ministre pour demander tout d’abord une contribution de l’Etat à la gratuité pour cette Rentrée 2010, ensuite d’organiser une concertation avant la Rentrée, enfin de « connaître les études en cours sur l’usage réel des manuels scolaires, leur complémentarité avec les outils numériques et les conséquences en terme d’équipement des lycéens »…. Sans aucune réponse de sa part, ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre cette action pour aider les jeunes et leurs familles.

     

    LE PARRAINAGE DES LYCEENS SANS PAPIERS

    Le projet de faire parrainer des lycéens sans papiers par leur établissement a fait réagir  l’opposition régionale. Roger Karoutchi, président UMP de la commission des finances du Conseil Régional s'est insurgé mardi dernier « contre l'instrumentalisation de l'institution régionale par la gauche pour cette rentrée scolaire ».  L’ancien secrétaire d’Etat qui est plusieuirs fois venu à Vanves estime « que la proposition de la gauche régionale de proposer à tous les conseils d'administration des lycées un modèle de délibération soutenant les jeunes majeurs sans papiers viole manifestement le principe de neutralité de l'administration et le principe d'autonomie et de neutralité des établissements scolaires ». Il prévient qu'il saisira le préfet de région et le tribunal administratif « si la région maintient son initiative de délibération ». Selon l'ancien président du groupe UMP au conseil régional, « c'est une tentative maladroite de la gauche qui gère la région depuis bientôt 13 ans pour dissimuler son bilan très médiocre en matière de construction, de rénovation et de sécurisation des établissements scolaires. Le conseil régional n'est pas un champ d'expérimentation pour toutes les tendances de la gauche. Les priorités que sont l'état très dégradé des transports publics, l'état des lycées, l'emploi, la sécurité, méritent mieux que des polémiques inutiles et sectaires ».

  • L’ETE SERA CHAUD A VANVES ET EN ILE DE FRANCE

    L’été sera chaud tout simplement parce que les météorologues nous prédisent une canicule pour cet été, à cause d’un froid rigourex cet hiver, mais aussi, parce qu’il sera très agité à Vanves à cause des nombreux chantiers qui occupent nos rues et nos places. Ainsi qu'à la Région où beaucoup de choses se mettent en place pour réaliser le projet du Grand Paris

     

    LES GRANDS TRAVAUX DE L’ETE : PARTOUT A VANVES

    Pas une rue sans pratiquement de chantier à Vanves. Du jamais vu.  En dehors des gros chantiers lancés à l’automne ou l’hiver dernier (Cabourg, Marcheron, Bleuzen), d’autres se sont rajoutés obligeant les automobilistes à changer leurs habitudes car de nouveaux sens uiniques ont fait leur apparition : le  démarrage du réaménagement de la rue Sadi Carnot qui bloque entre l’église Saint François et Trouvailles, sans parler de l’élagage des arbres dans certains rues du Plateau.  Mais le plus spectaculaire est le démarrage du site propre rue Antoine Fratacci depuis hier avec l’enlévement et le dessouchage des arbres sur le trottoir et le terre plein.  « Ce projet mené par la Ville de Vanves et le Conseil Général des Hauts-de-Seine jusqu’à l’automne 2010 apportera une meilleure circulation automobile et piétonnière, tout en réduisant la pollution atmosphérique » explique la Mairie dans un communiqué. « En harmonie avec la politique de la Ville de Vanves en matière d'environnement et de développement durable, tous les arbres enlevés seront remplacés par des essences mieux adaptées au milieu urbain ».

    ARC EXPRESS DU COTE DE VANVES

    Le STIF vient de lancer « Fil d’Infos Arc Express »  qui est une Newsletter sur l’avancement de ce projet dont le débat public doit débuter en Octobre et que l’on peut se procurer sur le sire internet (www.arcexpress.fr)  Avec un éditorial signé par JP Huchon «Débat public : N’attendons plus ! ». Mais c’est surtout la carte de ce projet de transports dans la petite couronne qui est intéressante à voir, avec ses variantes notamment dans le Sud Hauts de Seine et le terrioire de notre agglomération GPSO ainsi que notre commune. Ainsi selon les variantes, Vanves aurait une statioon au niveau de la station Plateau de Vanves/Malakoff pour assurer une correspondance avec la ligne 13 si le tracé proche ou intermédiaire est retenu  ou sinon du côté du Clos Montholon à la limite de Clamart et de la gare SNCF, si le tracé lointain est décidé.

     

    SOCIETE DU GRAND PARIS : FEU VERT POUR SANTINI

    Le décret présenté hier en conseil des ministres pour la Société du Grand Paris prévoit une dérogation à la limite d'âge de 65 ans pour les présidents des établissements publics qui pourrait bénéficier au député-maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini, 69 ans. Le décret d'application prévoit en effet que « le conseil de surveillance élit un président ainsi qu'un vice-président parmi ses membres âgés de moins de soixante-dix ans au jour de cette élection ». M. Santini est né le 20 octobre 1940. La perspective de sa nomination à la Société du Grand Paris avait suscité un vif débat au Sénat lors de l'examen du projet de loi sur le Grand Paris. Jean-Pierre Fourcade, rapporteur du texte, qui le déteste cordialement, s'était opposé vigoureusement à une dérogation. Celle-ci avait été introduite à l'Assemblée nationale par l'adoption d'un amendement de Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre). Lors de la commission mixte paritaire (sénateurs-députés) qui avait décidé de la mouture finale du texte promulgué le 3 juin, la dérogation avait disparu. Le gouvernement l'a donc rétablie par la voie d'un décret d'application. Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, chargée notamment de réaliser une double boucle de métro automatique autour de Paris, devrait être convoqué  avant la fin du mois de juillet. Il sera chargé notamment, d'approuver les orientations générales du dossier de débat public sur la double boucle, dénommé Grand Huit.

    REGION : 2 647,79 € POUR UN CONSEILLER DE BASE

    Dernière Commission Permanente à la Région  avant les vacances d’été  pour Bernard Gauducheau aujourd’hui. Une essemblée régionale marquée ses derniers temps par de nombreux débats sur les moyens  données à ces élus régionaux pour exercer leur mandat qui ont rejaillit sur le devant de l’actualité alors que généralement. Ainsi un conseiller régional de base, membre de la commission permanente comme notre maire perçoit une indemnité mensuelle de 2 647,79 €. Il peut bénéficier d’un droit à la formation et de remboursement de frais de déplacements, de missions etc…strictement réglementé par la loi. Il peit recevoir un équipement informatique composé d’un micro ordinateur portable et d’accessoires liés, ainsi que d’une connexion internet mobile. Et cela en dehors des moyens mis à dispositions des groupes politiques : Ainsi pour le Nouveau Centre, le mombre de collaborateurs est  définis en fonction du nombre d’élus, et la surface des bureaux  occcupé par le groupe est calculé selon un ratio de 4,5 m2 par élus etc….